J’ai rencontré Christian-Nicolas HOËT par l’intermédiaire du céramiste-bronzier Dominique POUCHAIN avec lequel il partage souvent des expositions dans diverses célèbres galeries françaises.

​Au printemps 2024, je lui rends visite dans son atelier attenant à sa modeste maison située près de SAINT-QUENTIN dans le département de l’Aisne.

 

 

 

 

 

 

Christian-Nicolas m’a alors immédiatement invité à découvrir son atelier avant de partager un déjeuner. J’ai alors pénétré dans son minuscule atelier, sans doute un ancien garage où régnait un bazar organisé. Là-bas, dans un coin, des toiles terminées, ici une multitude de gros tubes de peinture vides, de toutes les couleurs, dans des cagettes posées sur une étagère, là des tableaux en devenir ; au milieu de cet espace, ses tubes, ses couteaux, sa palette et  son  chevalet supportant le tableau, objet de tous ses soins, avec lequel il est actuellement en lutte. Dans sa caverne, dénuée de chauffage, Christian-Nicolas m’explique que l’hiver, gants de laine aux doigts, habillé de plusieurs épaisseurs de pulls, emmitouflé d’une écharpe au cou, un bonnet sur la tête, il exécute, tel un ermite, ses œuvres ; un artiste, selon lui, devant subir une certaine souffrance pour se transcender dans son art.